Participation du cabinet LESAGE au groupe-miroir sur la revitalisation des centres-villes
Le constat fait depuis plusieurs années de la désertification et de la paupérisation des centre-ville appelle aujourd’hui des mesures concrètes.
A l’invitation de son président Francis PALOMBI, la Confédération des commerçants de France qui représente 500 000 points de vente sur tout le territoire national et situés en centre-ville, a reçu, mercredi 14 février, André MARCON, ancien président de CCI France et investi d’une mission par le Ministère de la Cohésion des Territoires sur la revitalisation des centre-ville.
Cette rencontre s’est tenue en présence de nombreux parlementaires, élus locaux, représentants consulaires et entrepreneurs a été l’occasion d’un vaste tour d’horizon des problématiques commerciales et des réponses qui pourraient être apportées par les pouvoirs publics.
Matthieu LESAGE et Ailey ALAGAPIN, juriste et doctorant en droit public exerçant au sein du cabinet LESAGE, étaient intervenants lors de la réunion.
Une idée s’est imposée : pour mener des actions concrètes et d’envergure contre la désertification des centres-villes, il faut un outil opérationnel qui rassemble les élus, les acteurs économiques, les associations de commerçants, les unions commerciales et offices de commerce qu’il est impératif de faire évoluer vers une véritable gouvernance élargie et opérationnelle.
Cet outil porte un nom : les Coopératives de Développement Economique qui existent au Canada et aux Etats-Unis sous forme de Sociétés de Développement Commercial depuis 1982 et qui commencent à être expérimentées dans notre pays, à Paris grâce à la forte implication de la CCI ou encore à Saintes (Charente), sous l’impulsion d’un maire convaincu, Jean-Philippe Machon, à Langogne en Lozère, département très rural et qui sera la première ville expérimentale de France dès le printemps 2018.
Ce modèle apporte une réponse concrète à une des problématiques soulevées par la mission pilotée par André MARCON : la gouvernance de nos territoires.
Matthieu LESAGE et Ailey ALAGAPIN ont rappelé que la conjonction des efforts entre les pouvoirs public et les acteurs privés était essentielle. Ils ont précisé que si les commerçants souhaitaient avoir un pouvoir de décision, ils devaient notamment se regrouper au sein de structures au travers desquelles ils bénéficieraient d'un intérêt à agir en justice, pour contester toutes décisions qu'ils estimeraient défavorables.
André MARCON, vivement intéressé par les projets de création de coopératives, s’est dit prêt à les intégrer dans les objectifs de sa mission auprès du gouvernement.